SELECTION Prix Lorientales 2025
Constitution de la liste en cours et sera amenée à être modifiée
Actes sud/Sindbad
La vie de ma mère, Magyd Cherfi
Au soir d'Alexandrie, Alaa El Aswany
Il y avait du poison dans l'air, Jabbour Douaihy Sindbad
La danse du paon, Hanan El-Cheikh,
Ne vois-tu pas que je brûle? Michal Ben Naftali
La fertilité du mal, Amara Lakhous
Le triomphe des imbéciles Samir Kacimi, Lotfi Nia (traducteur) Sinbad
Albin Michel
BAHSAÏN Leïla : Ce que je sais de Monsieur Jacques
Le Palais Mawal Dominique Eddé
Au Diable Vauvert
Le vent a dit non, Mohamed Abdalah
Belfond
BEYROUTH, 13 AVRIL 1975 Marwan Chahine
L’arabe confus de Sofiane Si Merabet
Cambourakis
Le saignement de la pierre, Ibrahim al Koni
Editions du canoë
L'Appelé de Guillaume VIRY
Elyzad
Les tigres ne mangent pas les étoiles, Cécile Oumhani
L'Eden à l'aube, Karim Kattan
Paris est une dette, Saber Mansouri
Fayard
Kiffe kiffe hier ? Faïza Guène
Et si demain tout s'inversait, Sonia Mabrouk
Gallimard
Zamir, Hakan Günday, Sylvain cavaillès (Traducteur)
Souviens-toi des abeilles de Zineb Mekouar
Ne le dis pas à ton frère, Meir Shalev Trad. de l'hébreu par Sylvie Cohen
Mes amis, Hisam matar Trad. de l'anglais (Libye) par Davis Fauquemberg
HOURIS Kamel Daoud
Bientôt les vivants, Amina Damerji
Grasset
Mesopotamia Olivier Guez
Hauteville
Un thé à Téhéran, Marjan Kamali
Intervalles
Le calligraphe d'Ispahan, Amir Hassan Cheheltan
La vie toujours ailleurs, Myriam Antaki
Julliard
LE BASTION DES LARMES Abdellah Taïa
(QUAND NOUS ÉTIONS DES LUCIOLES Abubakar Adam Ibrahim Marc Amfreville, traducteur)
KONTR
Éclipses de miroir de Murat Özyaşar
L'assymétrie
(L'éducation d'El Janabi , Abdal-Qadir al Janabi)
Le bruit du monde
Du pain sur la table de l'oncle Milad Mohammed Alnaas Sarah Rolfo (Traducteur)
Le livre d'Aïcha, Sylvia Aguilar Zélény, retiré de la liste à la demande de l'éditeur
Le Cerisier
Je vous écris de Gaza sous les bombes. Journal octobre/décembre 2023 Hossam Al-Madhoun
Les escales
DE RUINES ET DE GLOIRE Akli Tadjer
Le nouvel Attila
Challah la danse, Dalya Daoud
Le Tripode 36
Moi, le Glorieux Mathieu Belezi, supprimé de la liste à la demande de l'auteur
Mémoire d'encrier
La danse des flamants roses de l'écrivaine palestinienne Yara El-Ghadban.
Paulsen
Mille et une roses sauvages, Fery Al Ali Gauhar
Quand tombent les montagnes, Tchinguiz Aït Matov
Récamier
LE PRINTEMPS REVIENDRA: Nour Malowé
Philippe Rey (Barzakh)
Le désastre de la maison des notables Amira Ghenim
Rue de l'Echiquier
Au ventre des femmes, Huriya
SEUIL
Badjens Delphine Minoui
Stock
Kaddour Rachida Brakni
ZULMA
Nourri par le sang, Mehdi Yazdani Khorram Nahal Tajadod (Traducteur)
Lire dangereusement Azar Nafisi
Elu au deuxième tour avec 11 voix sur 18
récit à la fois plein de verve mais jamais victimaire
une ode à l'intégration
un livre qui porte l'espoir et d'ouverture
écriture fluide et accessible
un récit avec les codes du roman et avec justesse de ton
très positif
un livre précieux
j'aurai aimé être à table au sein de cette famille
beauté, sincérité
ode au sacrifice des parents pour la réussite de leurs enfantsMerci pour cette nouvelle aventure des lorientales. Comme un voyage littéraire de l'Égypte à l'Algérie, en passant par....
Le 15ème prix du Livre Lorientales sera choisi parmi les romans édités en France et sortis en librairie en 2024, francophones, écrits en français ou traduits. Les auteurs pourront être de toute nationalité mais, le récit, les personnages, l'action, etc…devront nécessairement se référer à l'univers oriental.
Le jury, présidé par X, comprendra également le Président des Lorientales, créateur du prix ou, son représentant et les 20 jurés.
Pour les personnes n'habitant pas le Pays de Lorient, ils devront au préalable adhérer aux Lorientales.
Les jurés seront choisis par Les Lorientales parmi celles et ceux qui en auront fait la demande par lettre ou par un courrier électronique à compter du 2 janvier 2025, en expliquant les raisons de leur candidature, leurs goûts littéraires et, en mentionnant bien leur acceptation de ce règlement intérieur, à l'adresse suivante:
- PRIX LORIENTALES
4 rue du Kreisker
56100 Lorient
Les candidats sont priés d’indiquer leur date de naissance, majorité requise, leur situation de famille, leur profession, leur adresse exacte et, d’envoyer leur courrier avant le 30 mars 2025 à minuit, le cachet de la poste faisant foi.
Pour pallier une éventuelle défection de juré, il leur sera demandé de donner pouvoir au Président des Lorientales, lors de la délibération, et de lui remettre, sous pli cacheté, leur choix.
Les membres du jury recevront cinq romans sélectionnés par un comité de lecture constitué par Les Lorientales.
Les jurés peuvent, s'ils le désirent, se procurer ou acheter ces livres, à titre personnel.
Le jury se réunira à Lorient à 9h00 le samedi 13 septembre 2025 pour délibérer. La proclamation du résultat se fera l'après-midi de la date de la délibération, à 16:00.
Les jurés assisteront et participeront s'ils le souhaitent et dans la mesure de leurs possibilités, aux différents évènements consacrées au Livre Lorientales.
Les membres du jury sont bénévoles et ne recevront aucune rémunération ni aucune indemnité, sous quelque forme que ce soit.
Les livres qu'ils auront acquis à titre personnel ne leur seront pas remboursés.
Les livres qui leur seront prêtés resteront la propriété de l’association les Lorientales et seront restitués le jour de la délibération.
Le jury délibère valablement quel que soit le nombre des membres présents. La voix du président est prépondérante en cas d’égalité des voix.
Il n’y a pas de classement ex-aequo pour la désignation du Livre Lorientales.
Le fait même de participer à l’opération Livre Lorientales implique l’acceptation pleine et entière de ce règlement.
Toute personne prenant part à cette opération renonce à tous recours sur les conditions de son organisation et de son déroulement, ainsi qu’à tous recours contre les décisions, y compris les résultats, du comité de sélection des livres ou du jury.
La responsabilité des Lorientales ne saurait être engagée à l’occasion des déplacements et séjours des jurés.
Omar Taleb
Président des Lorientales.
Les dates clés:
- jeudi 2 janvier 2025: appel à candidature pour le jury Lorientales 2022 et diffusion sur le site de la liste des livres sélectionnés.
- lundi 30 mars 2025 : date limite d’envoi des lettres de candidature pour faire partie du jury 2025
- le 25 mars 2025: annonce de la 2ème liste, les 10 livres pré-finalistes
- le 16 mai 2025: le choix des membres du jury et des 5 livres finalistes.
- samedi 13 septembre 2025: Délibération finale à partir de 9h00 et annonce du lauréat du Prix Lorientales 2025 à 16h00.
Ces dates hormis l'appel à candidature pourront être modifiées en fonction de l'avancée des lectures du comité de sélection.
Après deux tours de scrutin
Mère de lait et de miel
Roman. Traduit du catalan par Dominique Blanc
Collection : Littérature catalane
Aux éditions Verdier
Fatima revient dans son village du Rif marocain après de longues années d’exil dans une ville industrielle de Catalogne. Elle fait à ses sœurs le récit de sa migration de femme illettrée partie avec sa fille Sara à la recherche d’un mari qui la laissait sans nouvelles. Abandonnée par celui qu’elle croyait rejoindre, elle a dû lutter seule face aux multiples difficultés de la vie quotidienne dans un monde qui lui était étranger. Alternant avec ce récit, le roman retrace l’éveil à la vie de Fatima dans la douceur du cocon maternel, avant qu’elle ne doive trop vite affronter son destin de femme.
Najat El Hachmi
D’origine marocaine (elle est née en 1979 dans le Rif, à Nador), Najat El Hachmi vit, depuis l’enfance, près de Barcelone ; elle écrit en catalan et en castillan.
Elle publie son premier livre en 2004 : Jo també sóc catalana (« Moi aussi, je suis catalane »). En 2008, son roman L’últim patriarca (Le Dernier Patriarche, Actes Sud, 2009) est distingué par le prix Ramon-Llull. En 2021, elle reçoit le prix Nadal pour le roman qu’elle fait paraître simultanément dans les deux langues, en catalan : Dilluns ens estimaran (Edicions 62), et en castillan : El lunes nos querrán (Destino).
Mer de lait et de miel (2023) est son quatrième roman, paru en 2018 en Espagne.
SI J'AVAIS UN FRANC
Editions Anne Carrière
Dès l’aube, Korichi se dirige vers l’usine d’Haumont avec des centaines d’ouvriers. La douleur de l’exil ne se dissipe pas depuis qu’il a quitté l’Algérie en 1948, mais il doit continuer, accumuler les jours de travail pour couvrir les dettes d’une famille de dix enfants, et espérer donner à ces derniers la chance d’une autre vie. Après l’usine, il trouve du réconfort au café, où les communautés de travailleurs immigrés commentent l’actualité et organisent la solidarité. Rayonnante même dans le dénuement et l’adversité, Yamina élève leurs enfants dans un entre-deux complexe : son rêve d’un retour au pays natal se mêle à la détermination de les voir s’intégrer et réussir, et peut-être embrasser l’idéal républicain.
À travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie aux soubresauts du xxe siècle, Si j’avais un franc appelle à réfléchir aux questions d’identité et d’intégration. Mêlant intime et politique, cette autofiction familiale lumineuse donne voix à ces femmes et ces hommes de l’immigration algérienne qui ont subi l’exploitation et le mépris, et rend hommage à un père et une mère condamnés malgré eux à l’héroïsme.
Abdlekrim Saifi a grandi à Hautmont dans le nord de la France. Il a été journaliste au Nouvel Obs et à La Voix du Nord, enseignant à l’université de Lille, puis président d’une fondation de recherche. Il est l’auteur d’une biographie de Pasteur (Pasteur ou la rage de vaincre, éditions La Voix du Nord).
Ce que je sais de toi
Editions Philippe Rey
Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une sœur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L’ouverture par Tarek d’un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d’oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu’au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu’il va prendre sous son aile. Comment celui qui n’a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d’humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d’un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu’aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d’un homme en quête de sa vérité.
Né à Montréal de parents égyptiens, Éric Chacour a partagé sa vie entre la France et le Québec. Diplômé en économie appliquée et en relations internationales, il travaille aujourd’hui dans le secteur financier. Ce que je sais de toi est son premier roman.
LES PAPILLONS DE LAMPEDUSA
Collection : Lettres du monde arabe
Editions L'Harmattan
Il est minuit passé, par une nuit estivale, sur une côte d Afrique du Nord, ils avancent dans le noir épais. Ils viennent de partout et de nulle part. Ils se rejoignent, se regroupent, font corps. Ils ne se connaissent pas, mais leur pas, leur démarche, qui est exactement la même, les unit comme une famille. Ils sont les fils et les filles de la traversée. Ils avancent vers un radeau de bois ou de pierre, tout doucement, attirés par la mer comme des papillons sont attirés par le feu. Un huis clos sur la grande bleue. S inspirant de la tragédie du 3 octobre 2013 en Méditerranée, Walid Amri, à travers les portraits croisés de « traverseurs », signe un roman d une grande poésie, qui transfigure les migrants dans leur quête de soi. Radioscopie d une traversée à l heure où la question migratoire n a jamais été aussi pressante.
Né à Tunis, Diplômé de l'Ecole Supérieure de Commerce, Walid Amri exerce actuellement la profession de chargé d'affaires au sein d'une banque privée à Dubai.
Les carnets d'El-Razi
Roman traduit de l’arabe (Tunisie) par Lotfi Nia
En coédition avec les éditions [barzakh], collection Khamsa (fictions arabophones du Maghreb)
Le quotidien du narrateur des Carnets d’El-Razi est bien rodé, consigné dans une suite de notes écrites au fil de ses consultations. Car il est psychologue clinicien, et passe ses journées à l’hôpital psychiatrique El-Razi, dans la banlieue de Tunis. Ses patients, qui portent des noms de personnalités célèbres –Dostoïevski, Mademoiselle Cioran, Mohamed Ali… –, sont des hommes et des femmes en grande souffrance. Le narrateur les dépeint d’une plume sardonique. Et progressivement, ils l’entraînent dans une dérive irrésistible, si bien que bientôt sa propre réalité tangue.
Au fil de ses obsessions hallucinatoires, le psychologue rencontre un lézard prénommé Lazer, « psychanalyste lacanien », et va même côtoyer le fantôme de son illustre prédécesseur, Frantz Fanon (qui œuvra durant cinq ans à l’hôpital El-Razi) et qui propose aux patients de nouvelles thérapies aussi loufoques que radicales…
Installant une mécanique implacable menant à un final apocalyptique, Aymen Daboussi signe un récit détonnant. Les égarements du narrateur et de ses patients sont autant de métaphores d’une société gangrenée par l’hypocrisie sociale, les superstitions, une religiosité maladive, ou une institution psychiatrique aux méthodes de soins brutales. Par son écriture libre, se revendiquant d’une littérature de l’outrance, Aymen Daboussi fait de l’hôpital El-Razi le miroir déformé des impasses de son pays.
Né en 1982 à Tunis, Aymen Daboussi est psychologue clinicien et écrivain. Diplômé de l’université de Tunis, il a travaillé durant près de six ans à l’hôpital psychiatrique d’El-Razi, avant d’exercer dans un cabinet privé. Il est l’auteur de deux recueils de nouvelles et d’un roman, ainsi que de nombreuses contributions dans la presse arabe.
Bonjour,
Le comité de sélection de notre prix littéraire a choisi ses dix préfinalistes à l'issue de sa dernière réunion. La prochaine aura lieu le 24 mai où seront désignés les cinq finalistes et les membres du prochain jury.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas, les auteurs s'inspirant pour la plupart de l'actualité.
- Sur le méridien de Greenwich, un roman drôle et désespéré sur la condition d'immigré. Shady Lewis, Actes Sud.
- Les papillons de Lampédusa, un roman s'inspirant de la tragédie du 3 octobre 2013 en Méditerranée. Walid Amri, L'Harmattan.
- La demeure du vent, le roman des derniers instants d'un soldat blessé dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Samar Yazberk, Stock, La Cosmopolite
- Un après midi sous la neige, dans un village reculé du Liban, deux adolescents, Emile et Taïm, s'embrassent, cachés près d'une maison abandonnée. Leur baiser interdit a peut-être été vu … Nouh Samer, Tropismes.
- Les carnets d'El-Razi, par son écriture, Aymen Daboussi fait de l'hôpital El-Razi le miroir déformé des impasses de son pays. Philippe Rey (Barzakh)
- Les conditions idéales, placé à l’Aide sociale à l’enfance dès son plus jeune âge, Skander est un garçon curieux de tout, passionné par la lecture. Mais son destin bascule lorsqu’il atterrit à Courseine, en banlieue parisienne....Mokhtar Hamoudi, Gallimard
- Si j'avais un franc, à travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie aux soubresauts du XXe siècle, ce roman appelle à réfléchir aux questions d’identité et d’intégration. Abdelkrim Saïfi, Anne Carrière
- L'étoile de la mer, il y a dans ce roman l'évocation d'une réalité sensible de la diversité palestinienne, d'une forme de rêve ou de cauchemar palestinien ...Elias Khoury, Actes Sud
- Mère de lait et de miel, alternant avec ce récit, le roman retrace l’éveil à la vie de Fatima dans la douceur du cocon maternel, avant qu’elle ne doive trop vite affronter son destin de femme. Najat El Hachmi, Verdier
- Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d’un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu’aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d’un homme en quête de sa vérité. Eric Chacour, Philippe Rey.
De bien belles lectures à travers, l'Egypte, le Liban, la Syrie, la Tunisie, le Maroc, l'Algérie, la Palestine, les territoires d'exil...
Bien à vous,
Omar Taleb, Prix Lorientales
0786119328
La liste des 10 pré finalistes sera connue le 28 mars 2024
Actes sud
- Sur le méridien de Greenwich, Shadi Lewis
- L'étoile de la mer, Elias Khoury
Anne carrière
- Si j'avais un franc, Abdelkrim Saifi
Gallimard
- La frontière des oubliés, Aliyeh Ataei
- Les conditions idéales, Mokhtar Amoudi
- L'usure d'un monde. Une traversée de l'Iran, François-Henri Désérable
L'Harmattan
- les papillons de Lampédusa, Walid Amri
Philippe Rey
- Les carnets d'El-Razi, Aymen Daboussi
- Ce que je sais de toi, Eric Chacour
Slatkine
- Azad, Mélanie Croubalian
Stock
- La demeure du vent, Samar Yazbek
Tropisme
- Un après-midi sous la neige, Samer Nouh
Verdier
- Mère de lait et de miel, Najat El Hachmi
ZULMA
- L’automne est la dernière saison, Nasim marashi
- Madre piccola, Ubah Cristina Ali Farah
Une première liste encore incomplète est en cours d'élaboration...
Les livres non reçus sont en italique et ne seront pas sélectionnés
Actes sud
- Les jardins de Basra, Mansoura Ez-Din
- Les portes du paradis, Taleb Alrefai
- Casablanca circus, Yasmine Chami
- Organes invisibles, Zaki Beydoun
- Sur le méridien de Greenwich, Shadi Lewis
- L'étoile de la mer, Elias Khoury
Anne carrière
- Si j'avais un franc, Abdelkrim Saifi
- Aïda ou le bonheur des dames, Iman Bassalah
Belfond
- La louve de Dêsrim, Yasmina Kramer
Calman Levy
- Mahasti, Atiq Rahimi
Emmanuelle Collas
- La Nuit barbare, Zadig Hamroune
- Nos destins sont liés, Walid Hajar Rachedi
Elyzad
- LE CAPRICE DE VIVRE, Jadd Hilal
Fayard
- Je vais vivre, LALE GÜ
- Mon fantôme, Mehdi Ouraoui
Gallimard
- Stupeur, ZERUYA SHALEV Trad. de l'hébreu par Laurence Sendrowicz
- La frontière des oubliés, Aliyeh Ataei
- Les conditions idéales, MOKHTAR AMOUDI
- La source des fantômes,YAMINA BENAHMED DAHO
- Les amants de Casablanca, Tahar Ben Jelloun
GUERIN editions Paulsen
- Vertiges persans, Emilie Talon
KONTR
- Les chats trépassent en ce jardin, de Bilge Karasu traduit du turc par Sylvain Cavaillès
L'Harmattan
- Les papillons de Lampedusa Walid Amri
La Belle Etoile
- L'homme tempéré Elie Guillou
La Croisée
-Téhéran trip; Mahsa Mohebali
L'Espace d'un instant
- Y-Saidnaya suivi de Palmyre, les bourreaux de Ramzi Choukair
- Chez moi, Victoria Akubova
Le Lys Bleu
- Insondable Yolande, Carole Merlo
Les impliqués
- SALMA ET KARI, Roman Djamel Bouabdellah
Libretto
- Le Livre de l’éternité, Mohammed Iqbal
Panthéon
- Un meurtre ordinaire, Meltem Budan Nalbant
Philippe Rey (Barzakh)
- Des choses qui arrivent, Salah Badis
- Les carnets d'El-Razi, Aymen Daboussi
- Ce que je sais de toi, Eric Chacour
Rivages
- Le tournoi des ombres, Jean Pierre Perrin
- Sur la terre des vivants, DÉBORAH LÉVY-BERTHERAT
SEUIL
- LES SILENCES DES PÈRES, Rachid Benzine
Serge Safran
- La mosaïque d'Istanbul, Andrija Matic
Slatkine
- AZAD, Mélanie Croubalian
Stock
- Fille de Tunis, Olivia Elkaïm
- La demeure du vent, Samar Yazbek
- La dernière place, Negar Djavani
- Beyrouth sentimental, Daniel Rondeau
- La mort de Murat Idrissi, Tommy Wieringa
- La libraire du Caire, Nadia Wassef
Tallandier
- L'arrivée de Constantine à Paris, Benjamen Stora
Tropisme
- Un après-midi sous la neige, Samer Nouh
Verdier
- Mère de lait et de miel, Najat El Hachmi
ZULMA
- L’automne est la dernière saison, Nasim marashi, traduit du persan (Iran) Christophe Balaÿ
- On s’y fera Roman, Zoyâ Pirzâd, traduit du persan (Iran) par Christophe Balaÿ
- Madre Piccola, Ubah Cristina Ali Farah
Sur les onze livres encore en lice, n'en retenir que cinq est difficile.
Notre comité de sélection a délibéré trois heures durant et après deux tours de scrutins, à bulletin secret, a fait ce choix. Il n'en demeure pas moins que les livres non retenus méritent votre attention.
Les pays: Soudan, Algérie, Mauritanie, Syrie et Afghanistan.
Quatre auteurs et une femme autrice, Homeira Qaderi.
Nous vous souhaitons de belles lectures pour cet été et c'est désormais aux dix-neuf jurés choisis de décider. Ils nous feront part de leur choix à l'issue de la délibération finale le 9 septembre prochain.
La poésie de Beyrouk plane au-dessus de ce récit poignant.
Une jeune femme libre, Saara, resplendissante au milieu des pudeurs de la ville. Un petit mendiant sourd-muet qui entend tout et refoule ses colères. Un Cheikh, sage parmi les sages d’une paisible oasis, perturbé par une passion interdite. Une administration corrompue, qui veut ériger un barrage sur les cœurs des gens. Et une montagne d’où s’échappent, le soir, d’étranges grondements.
S’il dénonce férocement les injustices sociales, le grand auteur mauritanien en appelle aussi au respect de la nature, ainsi qu’à l’ancrage dans la tradition pour mieux se préserver des tentations violentes. Il nous livre là un texte enchanteur, sensuel, empli de spiritualité et d’émotion.
Soudan, mai 1969 : on découvre dans le Nil le cadavre d’une adolescente, et tout le village, riverain du fleuve, est sous le choc. De longue date deux clans puissants s’y disputent le pouvoir local. La femme du maire, Radia, se pose en gardienne des traditions tribales et maintient en esclavage ses domestiques, en principe affranchis. C’est le cas de Fayit Niddo, mère de la belle Abir qui s’est vu interdire de fréquenter l’école et qui, à treize ans, offre ses charmes à tous les hommes qui la sollicitent. Alors que s’enflamment les antagonismes, un second cadavre est repêché…
L’auteur remonte la généalogie de la servitude et dénonce ses prolongements avec la précision d’un anthropologue et la vigueur d’un conteur aguerri. Ses personnages vivent dans un univers cruel et immuable, sans espoir pour les dominés de s’en échapper, sinon par la mort. La noyade des jeunes filles est celle de tout un pays.
« Trois mois. D’après maman, ça fait précisément trois mois aujourd’hui qu’on est enterrés dans ce fichu camp. Et ça fait presque quatre ans que j’ai quitté l’école Jacques-Prévert de Sarcelles. »
R. B.
Fabien est un petit garçon heureux qui aime, le football, la poésie et ses copains, jusqu’au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d’une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d’un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l’horreur.
J'ai vécu ce que j'avais à vivre et aimé du mieux que j'ai pu. Si je n'ai pas eu de chance ou si je l'ai ratée d'un cheveu, si j'ai fauté quelque part sans faire exprès, si j'ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite - elles sont la preuve que je me suis battu.Algérie, 1914. Yacine Chéraga n'avait jamais quitté son douar lorsqu'il est envoyé en France se battre contre les "Boches". De retour au pays après la guerre, d'autres aventures incroyables l'attendent. Traqué, malmené par le sort, il n'aura, pour faire face à l'adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.Les Vertueux est un roman majeur, la plus impressionnante des oeuvres de Yasmina Khadra.
Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l’occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l’enfant chérit les livres et la liberté, se révolte contre les privilèges accordés à la gent masculine et les interdits visant les filles. Adolescente, elle ira jusqu’à animer une école clandestine dans une mosquée.
Mais plus Homeira grandit, plus la vie s’assombrit. Elle accepte le mariage avec un inconnu, puis finit par fuir son pays. Elle fera alors de sa vie un combat pour l’instruction et pour le droit des femmes.
À travers son histoire singulière, l’autrice dresse le portrait d’un peuple qui vit sous la férule des talibans. Danser dans la mosquée est aussi une adresse à son fils. Par les lettres qu’elle lui écrit, elle dessine l’espoir de retrouvailles dans un pays délivré de l’obscurantisme.
AVANT-DERNIERE LISTE SELECTION PRIX LORIENTALES 2023
le comité de sélection a délibéré et il a été difficile de ne garder que dix romans pour cette avant-dernière liste. Le 13 mai prochain par contre, le comité ne choisira que cinq romans finalistes et, les jurés après la lecture de leur lettre de candidature..
Actes Sud Sindbad
Les noyées du Nil, Yasmine Chami
Elyzad
Saara, Beyrouk
Julliard
Danser dans la mosquée, Homeira Qaderi
Kontr
Je nais de mes racines, Tomris Alpay
Le chant des voyelles
Pour qui brûlent nos âmes, Kabira Benzi
Miallet-Barrault
Les vertueux, Yasmina Khadra
Mémoire d'encrier
Tireur embusqué, Jean-Pierre Gorkynian
Métaillé
Une datcha dans le Golfe, Emilio Sánchez Mediavilla.
Seuil
Voyage au bout de l'enfance, Rachid Benzine
Stock
Les Méditerranéennes, Emmanuel Ruben
Mon frère fantôme, Mahi Binebine