Omar organisa un soir une grande fête chez lui. Riche buffet, musiciens et danseuses. La nouvelle arriva très vite aux oreilles du sultan. Il l’envoya chercher sans attendre.
- Dis-moi Omar, tu fais des fêtes somptueuses et tu dépenses sans compter. D’où te vient cet argent pour mener un si grand train ?
- Je fais des paris O Sultan, prince des princes et, je gagne tout le temps.
- Tu les gagnes tous ?
- Oui seigneur.
- Et, quels genres de paris fais-tu ?
- Je parie sur tout et n’importe quoi.
- Bien. Veux-tu parier avec moi pour dix dinars ?
- Je le veux bien.
- Alors, choisis ton pari lui ordonna le sultan.
- Je parie que demain, tu te réveilles avec une marque sur la fesse droite.
Le sultan de rire éclata et accepta le pari, sûr de lui.
Le lendemain, le seigneur à son réveil se précipita vers le miroir et, content, ne remarqua aucune tache. Ni sur la fesse droite, ni sur la gauche. Il envoya chercher Omar et lui annonca, heureux qu’il vient de perdre son pari.
- Je demande à vérifier, O seigneur.
Et le sultan de s’éxécuter. Il baissa son pantalon, rapidement et lui montra ses fesses, fier. Omar lui donna ses dix dinars mais rentra vite chez lui organiser une fête plus grande encore !
Intrigué ou envieux, le sultan ayant eu vent de cette fête le convoqua de nouveau.
- Omar, pour quelles raisons as-tu organisé cette fête ?
- C’est simple, mon bon seigneur, je viens de gagner à nouveau un pari.
- Mensonge. Tu es insultant. Ce pari, tu viens de le perdre.
- J’ai perdu dix dinars contre toi, certes, mais je viens d’en gagner cent contre ton vizir.
- Et qu’as-tu parié avec mon vizir ?
- J’ai parié que s’il se cachait tôt hier matin dans la salle d’audience, il te verrait en train de me montrer…tes fesses.